Bienvenue sur le blog de Patrick Roux

3 questions !

Merci pour vos nombreuses réactions (une centaine) et vos partages (une trentaine) suite à mon dernier texte de blog. Par contre je n’ai reçu qu’un ou deux commentaires. L’intérêt du blog participatif réside dans nos échanges, c’est pourquoi je remplace le texte par 3 questions qui devraient nous ramener au même thème.

  1. Est-ce que le modèle du combat en phases que j’ai mis en avant dans ma dernière chronique (EDJ 74) peut (vous) aider les judokas à mieux cerner « ce qu’il faut faire » ou encore, à identifier les compétences techniques et tactiques requises pour chaque phase ?

  2. Sur quels facteurs, sur quelles variables agissez-vous pour faire progresser vos judokas dans la phase 1 (kumi-kata) ? Exemples d’exercices à thème ?

  3. Sur quels facteurs, sur quelles variables agissez-vous pour faire progresser vos judokas dans la phase 2 (préparation de l’attaque) ? Exemples d’exercices à thèmes ?

Commentaires  

+1 # RE: 3 questions !Patrick Roux 12-07-2018 16:03
Nicolas Morisot Concernant ton modèle en phases de combat : il est très intéressant et on pourrait également réfléchir à une transposition didactique de celui-ci pour l’enseignement aux enfant, adolescents ou adultes débutants et pas uniquement aux compétiteurs. Cela donne un cadre de réflexion intéressant et invite à la continuité d’action.

Par exemple ajouter des illustrations (dessins ou autre ...) pour chaque phase cela serait intéressant pour le présenter aux jeunes.
Répondre | Répondre en citant | Citer
+1 # RE: question 2 et 3daniel fournier 13-07-2018 02:32
Bonjour Patrick,je ne suis ni enseignant, ni compétiteur actif mais j'aime ressentir les sensations. Le kumi-kata tel qu'il est pratiqué me semble rigide et fermé. Certainement du au fait que les saisies avec sont fortes empêchant ainsi une certaine souplesse du ou des poignets. De plus poser les mains devrait servir d'une part à la préparation de l'attaque mais surtout à ressentir voir pressentir le déplacement de notre opposant. Personnellement j'ai longtemps pratiqué les randori avec un judoka aveugle lors de mon passage à l'A.C.B.B. et l'idée m'est venu un jour de travailler le kumi-kata et les déplacements avec les yeux bandés. Dans ce contexte les sensations sont différentes et je trouve que c'est un excellent exercice adaptable aux plus jeunes. Le voyant (Uke) ne porte pas d'attaque mais il contribue ainsi au travail de Tori (l'aveugle) qui peu ainsi avoir la sensation du moment propice pour porter la prise. On peu aussi poser les mains sans saisie ou légère et faire réagir Uke.
Répondre | Répondre en citant | Citer
+1 # RE: 3 questions !Wolfgang Amoussou 02-08-2018 23:54
Désolé pour la réponse tardive...

1- Je reste toujours perplexe quand je vois des combats se terminer en 5 Secondes ou même en 10 secondes. Normalement ce n'est pas possible, quel que soit l'écart de niveau, car prendre son kumi-kata prend un certain temps et sans vrai kumi-kata, il est difficile de projeter, à moins d'être un extra-terrestre comme Hashimoto par exemple. Alors oui, il est nécessaire de décomposer le combat en phases.

2- Je vais droit au but. Je laisse répéter sur des séquences ou des situations précises. On peut aussi faire des jeux ou exercices à thème, mais encore faut-il avoir le temps pour ça. Par contre, j'explique ce qui ce passe dans la tête de l'adversaire quand on agit de telle ou telle façon et quelle réaction on provoque si on agit de telle ou telle façon. La prise de kumi-kata est une guerre psychologique et chaque action entraine une réaction que les judokas doivent connaitre et comprendre s'ils veulent dépasser un certain stade.
Répondre | Répondre en citant | Citer
+1 # RE: 3 questions !Wolfgang Amoussou 02-08-2018 23:59
3- La préparation d'attaque doit être réaliste et simple pour être applicable à mon avis. C'est le niveau de maitrise de cette préparation simple qui va entrainer son efficacité. 2 choses me paraissent essentielles et l’on peut choisir 1 seule option ou combiner les 2 options: a- L’effet de surprise dans le sens ou la préparation est tellement anodine qu’elle ne ressemble pas à une préparation et est ignorée par l’adversaire. Quand il réalise le danger, il est déjà trop tard. Concrètement, ça peut être un placement de corps ou de mains légèrement différent. b- Une même préparation doit servir à des attaques avec différents mouvements dans différentes directions. Ce n’est qu’au dernier moment que Tori décide avec quelle technique il va projeter. Je ne fais presque pas d’exercices à thème et je vais droit au but, mais quand je constate que le mouvement complet „ne passe pas“, alors qu’il correspond à mon avis aux besoins du judoka, je décompose et je laisse travailler par tronçons.
Répondre | Répondre en citant | Citer

Ajouter un Commentaire


Code de sécurité
Rafraîchir